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Habitation Depaz (Saint-Pierre) – Crédit Photo: Antoine Omère, fourni par le Comité Martiniquais du Tourisme
*Saint-Pierre*
C’est en 1651, que Jacques Duparquet, Gouverneur de la Martinique fonde l’Habitation La Montagne.
Elle produit d’abord l’Indigo et le Tabac, avant de se tourner vers la culture de la canne.
Au 19ème siècle, elle est rachetée par la famille Pécoul, et se met à distiller.
En 1900, elle fait partie de la quinzaine de rhumeries qui font la prospérité de Saint-Pierre, elle est rasée par l’éruption de 1902.
Victor Depaz, fils du Géreur de l’Habitation Périnelle, après ses études en Métropole, décide de revenir en Martinique pour construire une nouvelle Habitation sur 500 hectares de terre qu’il rachète à la famille d’Aurigny.
Le 8 mai 1917, 15 ans après l’éruption, la distillerie est de nouveau en état de fonctionner.
Victor Depaz, après avoir fait construire un vaste réseau canalisant les eaux de la Roxelane, achève son œuvre en 1920, en faisant édifier le Château Depaz, exacte réplique de l’ancienne Habitation Périnelle.

Ancien Théâtre (Saint-Pierre) – Crédit Photo: Office de Tourisme de Saint-Pierre
Appelé aussi La Comédie, il fut inauguré en1786, et pouvait accueillir jusqu’à 800 spectateurs sur 3 niveaux. Le grand bal de clôture du célèbre carnaval de Saint-Pierre s’y déroulait, ainsi que plusieurs rassemblements politiques.
En 1813, il est détruit par un cyclone, et plusieurs fois restauré jusqu’en 1859.
En 1901, ses gros emprunts effectués pour sa restauration provoquent sa faillite, et le »coup de grâce lui est donné le 8 mai 1902 par l’éruption de la Pelée.
Il est classé Monument historique depuis 1996.

Jean-Luc Serbin (Saint-Pierre) – Crédit Photo: Micha Photo
Descendant de famille de marins-pêcheurs, c’est tout naturellement, comme un poisson dans l’eau, que Jean-Luc SERBIN embrassa le métier de marin-pêcheur, il y a de cela 18 ans. Reconnu pour son professionnalisme, apprécié de ses collègues de la Côte Caraïbe et des pierrotins, il force le respect.
Lorsqu’il rentre de pêche, c’est une fierté pour les pierrotins, et un bonheur pour les visiteurs en quête de poisson frais, de découvrir ses belles prises.

Le Zamana à l’Habitation Céron (Prêcheur) – Crédit Photo: Micha Photo
Témoin de 3 siècles d’Histoire, un diamètre de 2,50 mètre, voici le majestueux Zamana à l’Habitation Céron.

Jean Abrosi ( Le Prêcheur) – Crédit Photo: Office de Tourisme du Prêcheur
Professeur de collège à la retraite, Jean Abrosi a toujours contribué à la mise en valeur de cette commune.
Créateur de nombreuses associations dont le Syndicat d’Initiatives, il a toujours œuvré dans ce sens.
Ce professeur d’Histoire a toujours voulu faire connaître l’histoire de la commune et particulièrement la période esclavagiste et l’après-guerre.
Son livre « De la perle à la mare » qui relate la vie du Prêcheur après la guerre a été un grand succès.
Aujourd’hui, Jean Abrosi est président du Club La Perle et tous les membres lui rendent hommage pour tout ce qu’il entreprend avec eux.

Arthur et Christine Privat (Prêcheur) – Crédit Photo: Office de Tourisme du Prêcheur
Arthur Privat est revenu au pays après de nombreuses années avec sa femme Christine. Ces deux artistes, après de nombreuses années de galère se sont orientés dans l’artisanat d’art.
Ils reçoivent des groupes et leur enseignent l’ABC du tressage de bakoua. Ils réalisent des choses magnifiques : chapeaux, sacs, bijoux, origami, etc.
Arthur est aussi un spécialiste du Bonsaï endémique, de belles découvertes !

Monsieur Laventure-Darival (Prêcheur) – Crédit Photo: Office de Tourisme du Prêcheur

Marie-Claude Rinto (Prêcheur) – Crédit Photo: Micha Photo
Marie-Claude RINTO, Bâtisseur de paradis de la commune du Prêcheur, s’est installée dans la commune depuis un certain nombre d’années avec son conjoint, originaire de la commune.
Femme dynamique, elle a compris comment il faut travailler pour cette commune.
Élue présidente de l’association du Groupement des acteurs économiques du Prêcheur (GAEP).
Elle a mis en place avec la municipalité et le SIP l’opération Pweson, Son ek Boyo Ton qui est maintenant connue dans tout le pays, et même au-delà.
Restauratrice réputée, elle œuvre toujours pour que le Prêcheur soit à la pointe.

Phare du Prêcheur – Crédit Photo: Office de Tourisme du Prêcheur
Hauteur : 11,85 m et 23,40 m par rapport au niveau de la mer. Il date de 1927.
Il est entièrement automatisé et contrôlé depuis Fort-de-France par les Phares et Balises (Services port et aéroport de la DDE).

Phare du Prêcheur – Crédit Photo: Office de Tourisme du Prêcheur

Calvaire au Morne Rouge – Crédit Photo: Office de Tourisme du Morne Rouge
Les « Calvaires ont des croix qu’on élevait en souvenir d’un évènement religieux: jubilé (c’est le cas au Morne-Rouge), ou encore sur les lieux d’un accident (Croix sur la Montagne Pelée)…
Institué par le Père Dufrien, le calvaire du Morne-Rouge est l’œuvre du frère Marie Joseph (le sacristain). Dufrien Anselme naquit en Vimeux dans le département de la Somme le 21 avril 1826. Arrivé en Martinique en 1885 il fut chargé du Morne-Rouge avec le titre de Supérieur des Missionnaires de Notre Dame de la Délivrande.
Le frère Marie Joseph résida en Martinique à partir de 1854. Il était économe, menuisier, peintre, décorateur, gardien de l’église et du cimetière.
« Sur l’ancienne habitation Dominant en 1865, M.Louis cède au Père Blandin, curé de la chapelle Notre Dame de la Délivrande, une portion de 6 mètres de long sur 4 mètres de large, pour recevoir la « Croix Jubilé » (croix du calvaire) et un chemin de 2 mètres pour se rendre en ligne droite au dit emplacement ».
« Le 16 décembre 1867, Mmes Courche et Bouquéty concédèrent à titre gratuit au diocèse de Saint-Pierre (concession acceptée par l’Abbée Gueydon Vicaire Général de Saint-Pierre) un chemin de 258 mètres de long, sur lequel existe un calvaire perpétuantle jubilé de 1865 et créépar le Père Dufrien »(Morne Rouge 300 ans d’histoire…M.Léionard)
Après le 30 août le chemin de croix fut l’objet de convoitises.
Des stations disparurent. Deux seulement restèrent en place. Le chemin de croix fut restauré par le Père Robin. Chacune des stations du chemin de croix fut offerte par une famille de Saint-Pierre.