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La Maison du Bèlè a vu le jour à Sainte-Marie en février 2003. Ses objectifs sont d’honorer les anciens, les mettre en relation avec le reste de la population martiniquaise et étrangère, et d’immortaliser la tradition bèlè pour que les générations futures la partagent. Elle présente une exposition permanente intitulée « Bélya Bèlè a » qui accueille différents bèlè. La Maison du Bèlè intervient à plusieurs niveaux : le maintien de la tradition par la transmission du savoir (stages, ateliers, cours, spectacles…), les résidences croisées avec des artistes de musiques traditionnelles venus d’ailleurs, la diffusion du bèlè par le biais de tournées dans la Caraïbe et en Europe, puis dans le reste du monde. Depuis 7 ans, elle accueille des croisiéristes.
Se situant au quartier Fonds Saint-Jacques, FARIBA est née en 1989, de la volonté et du savoir-faire familial d’une équipe d’agriculteurs. Ses principales activités sont la transformation et la commercialisation des produits agricoles de La Martinique. Ainsi, la société gérée par Luc Quiatol commercialise sous diverses formes la banane (farine de banane, banane séchée, jus de banane, farine pour crêpe, etc) et le manioc (farine de manioc, kassav prêt à cuire). Mais également des sirops (navet, cresson, pied bèf, groseille au sirop, sirop de canne…), des huiles (avocat, coco…), toloman, piment confit … Des produits inspirés de pratiques ancestrales sans colorant ni conservateurs chimiques qui étonnent par leur originalité et qui surprennent quant à leur efficacité. Il accueille des groupes de touristes et locaux, transmet son savoir faire et ses connaissances sur les propriétés médicinales des différents produits.
Le Tombolo, la flèche de sable qui relie la plage du bourg à l’îlet Sainte-Marie figure parmi les lieux les plus visités à Sainte-Marie. Pendant le carême, lorsqu’il est à sec, des milliers de visiteurs (touristes et résidents) empruntent le Tombolo pour visiter l’îlet qui bénéficie de travaux d’aménagement. L’office de tourisme et de la culture de Sainte-Marie met à profit l’ouverture du phénomène pour organiser la manifestation intitulée « A la rencontre du Tombolo et de l’îlet Sainte-Marie ». La première édition a été couronnée de succès ce qui autorise l’organisme à reproduire l’évènement. Tout comme le Tombolo, l’îlet Sainte-Marie qui est par ailleurs l’emblème de la ville fait la fierté de toute la population samaritaine.
Considérant que trop de personnes ignorent la réalité du métier d’agriculteur, n’ont pas conscience des efforts déployés pour travailler la terre et surtout n’ont pas idée de tous les trésors cachés dans la nature, Bambou et Roro Bellance qui figurent parmi les gardiens de la tradition, ont crée en 1999 l’Habitation Roro. Sur le site qui se trouve au quartier Pérou, le visiteur peut découvrir dans les champs une grande diversité de cultures et de plantes médicinales. De toutes les visites naissent de fructueux échanges. En effet, le couple avoue ne pas garder de secrets car pour eux la transmission du savoir aux adultes et aux plus jeunes est essentielle. Ils estiment qu’il est fondamental que le Martiniquais s’approprie à nouveau les richesses de son environnement et que la relève soit assurée. C’est l’une des raisons d’exister de l’Habitation Roro.
Le Train des Plantations a été mis en place par l’association « Les Rails de la Canne à Sucre » présidée par Patrice Pinard. L’association créée en 1997 par Serge Laforce dispose d’une locomotive Davenport munie d’un moteur diésel Deutz de 232 cv. La machine baptisée « Moïse » déterrée de la rivière Cerise est le seul train ferroviaire de l’île. Il participe à l’offre touristique de la commune en proposant des balades à travers les champs de canne et de bananes sur 2,5 kms avec le terminus à proximité du Musée de la Banane. Le souhait de l’association composée de bénévoles pour la plupart des retraités de la RATP, de la Police, de la SNCF et de la Poste, est de relier le Musée du Rhum au Musée de la Banane et de faire ainsi revivre une portion du réseau ferroviaire des habitations martiniquaises d’autrefois.