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Samedi 9 Avril, la SACEM a récompensé notre musique martiniquaise. Sous la présidence d’honneur de Jocelyne Bérouard, les artistes se sont succédés, les prix sont tombés et le spectacle a donné…
Les représentants de la SACEM France M. Budan et M.Lemesle, M. Dereck Wilkies, Président et Directeur de la COSCAP (SACEM Barbade) ont pu apprécier aux côtés de M.Boutan notre identité musicale.
En plus des catégories habituelles, la présence de nouvelles: la catégorie Spirituelle, Moderne Jazz Recherche et Clip. A noter également le retour de la catégorie Musique Instrumentale. Pour agrémenter le tout des prix spéciaux à des artistes de Martinique, de Guyane et de Guadeloupe ainsi qu’à un jeune talent de 12 ans, virtuose du piano. Une révélation de l’année attendue: E.SY Kennenga.
La cérémonie s’est conclu avec un bel hommage à Patrick Saint-Eloi.
Nous avons pu filmer et prendre quelques photos, nous les partagerons avec vous…évidemment!
Voici la liste des lauréats:
Catégorie musique traditionnelle: Kolo Barst
Catégorie Modern Jazz/Recherche : Dolor Ravi
Catégorie Musique instrumentale: Gilles Rosine et Ronald Tulle
Catégorie Musique spirituelle : José Versol
Catégorie Reggae dance hall: Kalash et Lieutenant
Catégorie Zouk: Gilles Voyer et Tony Chasseur titre Mèsii
Catégorie Performance vocale féminine : Goldee
Catégorie Performance vocale masculine : Ralph Thamar
Catégorie auteur: Rosetta Varasse
Catégorie compositeur: Yohann Guglielmetti
Catégorie Clip: Kris Burton
Révélation de l’année : E.Sy Kennenga
Prix spécial Martinique : Ronald Rubinel
Prix spécial Guyane : Henri Placide
Prix spécial Guadeloupe : Guilou
Eric Baray prendra le départ de la transat Bénodet – Fort-de-France le 10 avril 2011 aux côtés de 17 autres bateaux.
Le skipper martiniquais, 27 ans de challenges marins ont fait de lui le meilleur candidat pour cette traversée en solitaire. Retenu par l’association Ven dan vwel 972, il bénéficiera de l’appui du Comité Martiniquais du tourisme, de la ligue de voile et de plusieurs sponsors pour effectuer cette traversée. Il a en effet fallu travailler d’arrache pied pour permettre à la Martinique d’être présente en haute mer.
Source: Gens de Pouvoir
Aujourd’hui le salon du voyage est à Madiana… Et forcément les Bâtisseurs de Paradis sont présents. Un beau salon de 3 jours pour découvrir les offres de notre île et gagner de nombreux cadeaux. Venez nombreux et parlez- en à vos amis.
Le Carnaval Antillais s’inscrit dans une tradition carnavalesque universelle.
Mais les influences qu’il a subi sont plus spécifiquement européennes.
Les festivités carnavalesques s’organisent à compter du dimanche qui suit l’épiphanie pour atteindre leur paroxysme lors des jours gras.
Quelques mots d’histoire
Aux Antilles, le Carnaval a été introduit en Martinique à Saint Pierre par les français catholiques du 18ème siècle.
Au 17ème et au 18ème siècle, il était réservé aux riches colons et donnait lieu à de somptueuses réceptions masquées.
C’est seulement après l’abolition de l’esclavage en 1848 que le carnaval se démocratise et acquiert un cachet particulier grâce à l’influence des anciens esclaves qui ont enrichi cette fête de leurs croyances, mais aussi de leurs instruments de musique : tambour, cha-cha, ti-bois….
Le carnaval de Saint Pierre
De 1848 à 1902, c’est le carnaval de Saint Pierre qui est particulièrement réputé en Martinique qu’alors même que cette fête était placée sous le signe de la discrimination.
En effet, d’un côté les colons et leurs bals masqués, soirées privées, banquets qui s’affichaient dans de somptueux costumes, et de l’autre, les réjouissances et vidés nègres.
Le carnaval après 1902
Après la catastrophe de Saint Pierre, le Carnaval s’est arrêté deux ans dans une Martinique occupée à pleurer ses morts et à reconstruire.. Puis c’est Fort de FRANCE qui devient le pôle du Carnaval sans toutefois avoir l’éclat et la renommée de celui de Saint Pierre.
Le Carnaval aujourd’hui en Martinique
Le Carnaval commence le dimanche suivant l’Epiphanie et gagne progressivement en intensité pour être à son apogée les jours gras.
Le roi du Carnaval « vaval » (mannequin satirique à l’effigie d’un politicien, d’un personnage en vue ou d’une institution) est promené dans les rues en tête d’une foule en liesse organisée en « vidés ». Aux côtés de Vaval défilent les reines du Carnaval élues dans les différentes communes (dans chaque commune est élue une mini-reine, une reine et une reine-mère).
Chacun des jours gras est rituellement organisé par une mise en scène particulière.
Le lundi gras est le jour du mariage burlesque . Des maris gringalets défilent au bras de matrones. Les hommes sont déguisés en femmes et les femmes en hommes.
Le Mardi Gras est un jour marqué par les défilés des diables rouges à l’image du feu de l’enfer.Le déguisement du diable est une salopette de toile rouge recouverte de dizaine de petits miroirs et affublée d’une longue queue à grelots. Le Diable tient une fourche et sa tête est recouverte d’un masque connu.
Le mercredi des Cendres est un jour de carnaval comme les autres réservé aux joyeuses pleureuses en habits noirs et blancs (les diablesses).Le Carnaval se meurt et l’on brûle Vaval à la tombée de la nuit. C’est la fin des festivités et l’entrée dans la période d’abstinence et de rigueur du Carême qui s’étend jusqu’à Pâques .
Le carême fait de restrictions et privations correspond à l’époque de la saison sèche en Martinique.
Pendant toute cette période, l’on mange plutôt maigrement et l’on bannit la viande de sa table le vendredi. La tradition veut que l’on ne danse pas, que l’on n’écoute pas de musique et que les célébrations de mariages et de fêtes n’aient pas lieu à cette époque de l’année.