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Cette jeune femme dynamique et accueillante est la créatrice du Domaine DIAM’ARLET, espace naturel de 14 hectares, situé au quartier Palmiste aux Anses d’Arlet, à mi-chemin entre le Diamant et les Anses d’Arlet.
Originaire de Fort de France, elle a eu en 2002, un coup de cœur pour cette terre arlésienne au départ entièrement boisée. Elle a su la métamorphoser en un lieu unique et surprenant où tout est pensé pour s’amuser en groupe et se livrer à diverses activités ludiques, dans un environnement préservé et valorisé.
Restaurateur et animateur central du quartier de Petite Anse dont le snack « Chez Frédo » est un pilier de la vie locale, Frédo n’est plus à présenter pour les Arlésiens !
Depuis plus de 20 ans, « Chez Frédo » est le lieu incontournable et accueillant de tous ceux qui recherchent un endroit où l’on peut bien manger, écouter de la musique en concert live, rencontrer des gens qui ont envie de se détendre autour de quelques blagues.
Tous les Arlésiens, les Martiniquais de passage et les vacanciers métropolitains aussi, savent où se retrouver.
Sculpteur et peintre de grande renommée. Il est connu de la Martinique, et de bien plus loin. Aujourd’hui, il s’affiche comme étant le créateur de l’espace patrimonial (Mémorial Cap 110) le plus symbolique et dans le même temps, le lieu le plus visité par les touristes et les Martiniquais au Diamant.
Sa table créole est de grande qualité. La fraîcheur de ses produits locaux mis en sauce traditionnelle, et particulièrement poissons et crustacées, est remarquable. Le cadre est charmant. Comme on le dit, le lieu se définit « les pieds dans l’eau » face à la mer et au Rocher. Son sens de l’accueil est chaleureux. Et ajoutons que les animations musicales variées qu’elle propose aux clients, ajoutent à la bonne ambiance de l’établissement.
Gérard SAINTE-ROSE est le membre fondateur d’Orgapeyi. Créée en 2001, cette association rassemble les agriculteurs et les producteurs martiniquais qui oeuvrent pour une alimentation saine.
C’est en 1978, déçu de constater la dégradation des terres agricoles par l’usage des pesticides, qu’il devient un fervent défenseur de la cause paysanne et de la santé par les produits du terroir.
Gérard suit une formation en Agriculture biologique au CFPA de Rivière-Pilote en 1979. La même année, il crée sa première exploitation en polyculture agriculture Biologique. Ensuite, il passe de la fourche à la fourchette en ouvrant en 1984 un restaurant proposant une cuisine basée sur la revalorisation des produits du terroir. Persuadé que son île est capable de s’autoalimenter, il se lance dans la création d’une deuxième exploitation au quartier Bois-Rouge en 1995. Actuellement, il anime une émission sur la valorisation de la flore sur Zouk Tv. Pour ce militant de la « cause bio », c’est une excellente façon d’informer un large public sur les valeurs nutritives et thérapeutiques des plantes.
Ducos ne possède qu’une modeste chapelle en bois, lorsqu’en 1857, le conseil municipal accepte de construire à la place une église. Elle subira les ravages de cyclones et sera détruite plus d’une fois.
En 1891, sa reconstruction sera confiée à l’architecte Henri PICQ et en 1903, c’est un Martiniquais l’ingénieur chef des ponts et chaussée, Paul NARDAL, qui dirigera le chantier de la sacristie et de la toiture.
En 1940, l’église est agrandie puis la grotte, la sacristie et la salle paroissiale sont construites.
De 1990 à 1999, des réparations à effectuer sur le clocher l’obligeront à reposer près de 2 ans au sol.
C’est en 2002, que la flèche retrouvera sa place, l’opération a été conduite par Monsieur Etienne PONCELET, architecte en chef des bâtiments de France. Le bâtiment recèle de curiosités comme ses jointures à motifs, son dallage, ses pierres de tailles et de couleurs différentes et sa cloche « Sébastopol » ramenée de la guerre de Crimée.
Si vous levez les yeux, vous pouvez admirer le plafond en bois précieux polychrome sculpté par Monsieur Adélaïde FAUCINY, il a motivé l’intronisation de l’église dans l’inventaire des monuments historiques.
Cette mangrove de 1 200 ha, représente 65 % des mangroves de Martinique.
Cet écosystème, doté d’une faune et d’une flore exceptionnelles abrite un très grand nombre d’espèces animales dont différentes variétés de crabes, comme le crabe violoniste (ucca rapax), la patte jaune (Tringaméanolenaca), les mantous (ucides cordatus), ainsi que différentes variétés d’huîtres également. C’est un refuge et un lieu de reproduction pour de nombreuses espèces.
La flore n’a rien à envier à la faune : elle est composée d’arbres appelés palétuviers qui vivent dans un sol salé et anoxique, c’est-à-dire dépourvu d’oxygène. Certains possèdent des glandes spéciales qui éliminent le sel pénétrant par leurs racines. Ces dernières sont parfois aériennes ou, si elles sont souterraines, émettent des ramifications verticales aériennes appelés pneumatophores. La mangrove en tant qu’espace boisé assure une fonction de filtre en piégeant les particules en suspension dans l’air.
A l’époque des usines sucrières elle était le lieu de passage des barges transportant des marchandises et des Hommes.
Jusqu’à l’âge de 11 ans Rémi Aribo grandit à Ducos puis il suit ses parents qui à l’instar de nombreux Martiniquais feront partie du convoi « Bumidom ».
Après des études en finance et comptabilité, il revient en Martinique et enseigne cette matière à l’AFPA. Il est ensuite recruté en tant que directeur administratif et financier à l’hôtel Batelière. Il devient très vite membre de la Jeune Chambre Economique et Président du Club « Table ronde française » et organise des événements touristiques de grande ampleur. Aujourd’hui conseiller en gestion du patrimoine, c’est lors d’un déplacement professionnel en Guyane qu’il découvre « La Grande Lessive ».
Séduit par la portée artistique et sociale de l’événement, il se propose de la mettre en place à Ducos. Ainsi jeudi 15 octobre 2015, tous les Martiniquais pourront venir accrocher leurs œuvres à l’aide de pinces à linge sur les lignes tendues à travers la ville de Ducos (écoles, Ehpad, parcours santé,…).
Il s’agit d’un barrage en terre compactée et en roches, d’une hauteur minimale de 27 m, d’une longueur de 360 m et d’une base de 110 m.
Le coût du barrage s’est élevé à 170 millions de francs soit 25 916 333 €. Le but de cet équipement était de permettre le développement de l’agriculture dans le Sud-Est de la Martinique, soit 4 950 ha à irriguer répartis sur 7 communes : François, Saint-Esprit, Ducos, Marin, Sainte-Anne, Robert et Vauclin.
Sa construction a nécessité 2 années de travail de 1977 à 1979. Le remplissage se fait en hivernage quand le débit de la rivière Lézarde le permet. Il lui faut donc environ 3 mois au rythme de 800 litres par seconde pour un remplissage total soit 7 900 000 m3. En 2007, des travaux ont été conduits par le Conseil Général afin de relever le niveau maximum du plan d’eau sans toucher à la digue du barrage. La retenue dispose donc d’une réserve supplémentaire d’eau brute pour l’irrigation du périmètre irrigué du Sud-Est (PISE) de 650 000 m3.
Originaire du quartier Bois-neuf le maître bèlè, Sully Villageois, s’est toujours intéressé à la musique traditionnelle.
Adolescent, il apprend le chant en autodidacte et c’est en écumant les concerts, les feux de camp et autres fêtes de quartiers qu’il fait ses gammes.
Remarqué, il donnera de la voix avec entre autres, les groupes « Tambou bô kannal » et « Belia » ainsi que les chanteurs Ti Emile CASEUS et Nico GERNET.
Fort de toutes ces influences, il crée dans les années 70, l’Union Culturelle de la Jeunesse Ducossaise. L’association a pour objectif de préserver le patrimoine traditionnel de la Martinique à travers la musique, les instruments et les danses folkloriques (la coupe de canne, le coup de main, bèlè, grand bèlè, bélia).