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Cette mangrove de 1 200 ha, représente 65 % des mangroves de Martinique.
Cet écosystème, doté d’une faune et d’une flore exceptionnelles abrite un très grand nombre d’espèces animales dont différentes variétés de crabes, comme le crabe violoniste (ucca rapax), la patte jaune (Tringaméanolenaca), les mantous (ucides cordatus), ainsi que différentes variétés d’huîtres également. C’est un refuge et un lieu de reproduction pour de nombreuses espèces.
La flore n’a rien à envier à la faune : elle est composée d’arbres appelés palétuviers qui vivent dans un sol salé et anoxique, c’est-à-dire dépourvu d’oxygène. Certains possèdent des glandes spéciales qui éliminent le sel pénétrant par leurs racines. Ces dernières sont parfois aériennes ou, si elles sont souterraines, émettent des ramifications verticales aériennes appelés pneumatophores. La mangrove en tant qu’espace boisé assure une fonction de filtre en piégeant les particules en suspension dans l’air.
A l’époque des usines sucrières elle était le lieu de passage des barges transportant des marchandises et des Hommes.
Jusqu’à l’âge de 11 ans Rémi Aribo grandit à Ducos puis il suit ses parents qui à l’instar de nombreux Martiniquais feront partie du convoi « Bumidom ».
Après des études en finance et comptabilité, il revient en Martinique et enseigne cette matière à l’AFPA. Il est ensuite recruté en tant que directeur administratif et financier à l’hôtel Batelière. Il devient très vite membre de la Jeune Chambre Economique et Président du Club « Table ronde française » et organise des événements touristiques de grande ampleur. Aujourd’hui conseiller en gestion du patrimoine, c’est lors d’un déplacement professionnel en Guyane qu’il découvre « La Grande Lessive ».
Séduit par la portée artistique et sociale de l’événement, il se propose de la mettre en place à Ducos. Ainsi jeudi 15 octobre 2015, tous les Martiniquais pourront venir accrocher leurs œuvres à l’aide de pinces à linge sur les lignes tendues à travers la ville de Ducos (écoles, Ehpad, parcours santé,…).
Il s’agit d’un barrage en terre compactée et en roches, d’une hauteur minimale de 27 m, d’une longueur de 360 m et d’une base de 110 m.
Le coût du barrage s’est élevé à 170 millions de francs soit 25 916 333 €. Le but de cet équipement était de permettre le développement de l’agriculture dans le Sud-Est de la Martinique, soit 4 950 ha à irriguer répartis sur 7 communes : François, Saint-Esprit, Ducos, Marin, Sainte-Anne, Robert et Vauclin.
Sa construction a nécessité 2 années de travail de 1977 à 1979. Le remplissage se fait en hivernage quand le débit de la rivière Lézarde le permet. Il lui faut donc environ 3 mois au rythme de 800 litres par seconde pour un remplissage total soit 7 900 000 m3. En 2007, des travaux ont été conduits par le Conseil Général afin de relever le niveau maximum du plan d’eau sans toucher à la digue du barrage. La retenue dispose donc d’une réserve supplémentaire d’eau brute pour l’irrigation du périmètre irrigué du Sud-Est (PISE) de 650 000 m3.
Originaire du quartier Bois-neuf le maître bèlè, Sully Villageois, s’est toujours intéressé à la musique traditionnelle.
Adolescent, il apprend le chant en autodidacte et c’est en écumant les concerts, les feux de camp et autres fêtes de quartiers qu’il fait ses gammes.
Remarqué, il donnera de la voix avec entre autres, les groupes « Tambou bô kannal » et « Belia » ainsi que les chanteurs Ti Emile CASEUS et Nico GERNET.
Fort de toutes ces influences, il crée dans les années 70, l’Union Culturelle de la Jeunesse Ducossaise. L’association a pour objectif de préserver le patrimoine traditionnel de la Martinique à travers la musique, les instruments et les danses folkloriques (la coupe de canne, le coup de main, bèlè, grand bèlè, bélia).
A l’entrée du bourg, les visiteurs peuvent admirer le mur d’images du plasticien Saléen, Ernest Breleur, inauguré le 19 juin 2007. Ce mur d’images, qui surplombe le monument aux morts, est l’illustration de l’histoire de Rivière-Salée à travers des monuments comme le débarcadère, l’ancien marché, le pont Bac… Ce mur d’images est également un hommage rendu aux différents maires qui se sont succédés de 1918 avec monsieur Louis-André Huyghes Des Etages jusqu’à monsieur Georges Elisabeth en 1989. Cette œuvre artistique haute en technicité est située sur la place capitaine Gérard Pierre-Rose, dénommée ainsi en l’honneur de l’officier martiniquais abattu en juillet 1944 dans le maquis provençal. Espace mémoriel, lieu de convivialité, de rencontre et d’échanges.
Dès l’âge de 10 ans, Joseph accompagnait son père dans la mangrove. Il lui a appris à pêcher, à tendre des ratières mais surtout à respecter la nature. C’est cette expérience prolongée dans la nature qui a certainement aiguisé la volonté de ce jeune homme à s’inscrire à l’école maritime. Mais il se heurte au refus de ses parents. Passionné, il persiste à rester proche des activités liées à la mer. Il enchaîne les petits boulots, principalement la pêche de ciriques, qu’il vend aux restaurateurs et poissonneries environnantes. C’est à l’occasion d’un échange avec un ami lors d’une visite dans la mangrove que germe l’idée de créer une activité touristique afin de valoriser la mangrove et la faire découvrir au plus grand nombre. Il avait 20 ans.
En 2003, il crée son activité de visite de la mangrove, à la poterie des Trois-Ilets qu’il transfère ensuite en 2004 au quartier Canal à Ducos.
Kayak aventure mangrove propose des sorties en kayak et pour les moins sportifs, une visite en bateau à fond plat, propulsé par un moteur électrique écologique.

Maison de Vassoigne (Rivière Salée) – Crédit Photo: Service communication de l’Office de Tourisme de Rivière Salée
Maison de Vassoigne
Cette maison située dans le bourg au 43 rue Schoelcher a abrité les jeunes années de Jules Elie Jean de Vassoigne. Il y voit le jour en 1881. Parti des Antilles en bas âge, il sorti de Saint-Cyr à 18 ans avec le grade de sous-lieutenant. Il effectue sa carrière dans les régiments d’infanterie de marine principalement aux Antilles françaises. Il s’est illustré sur de nombreux champs de guerre dont la plus célèbre reste la bataille de Bazeilles en 1870 au sein de la division Bleue dont il a été le fondateur. Il prend sa retraite en 1880 et meurt le 3 décembre 1891.
Retraité de l’administration pénitentiaire depuis maintenant 5 ans, Lucien décide avec l’aide ponctuelle de ses frères de rendre vie à la plantation de cacaoyers léguée par leur père. Ce patrimoine très résistant de 66 ans, est aujourd’hui un lieu d’expérimentation pour le projet Valcaco initié par Le pôle agroalimentaire régional de la Martinique (Parm). Valcaco a pour objectif de relancer la production du cacao en Martinique en vue de satisfaire en prorité la demande locale. Conscient également que la consommation de chocolat dans le monde augmente deux fois plus vite que la production, Lucien Louri souhaite fortement que les jeunes s’intéressent à cette filière d’avenir. Il a mis en place des visites régulières de son l’exploitation et une présentation du processus de fabrication du cacao. Sous le regard bienveillant mais alerte de sa mère, vous ne repartirez pas de cette visite sans des conseils avisés d’utilisation de nos produits locaux. Sa devise « mieux manger pour une meilleure santé ».

Le débarcadère (Rivière Salée) – Crédit Photo: Service communication de l’Office de Tourisme de Rivière Salée
1882 : débarcadère de Petit-Bourg
Au début du XXème siècle, Rivière-Salée comptait six distilleries. La commune était alors un bourg très attractif. C’est là que se tenait le marché de tout le sud de la Martinique. Le transport de marchandises et de passagers était assuré par ce que l’on appelait à l’époque « yacht », bateaux à vapeur, qui reliait les habitants du sud à Fort-de-France.
Maryvonne a toujours été « bonne » en dessin. A 12 ans, elle remporte le concours de dessin de son école. A ce titre, elle reçoit des mains de l’illustre maire de la commune Alphonse Jean-Joseph, sa première palette de peinture. A l’issue d’un an de formation au centre des Beaux Arts de Fort-de-France avec Monsieur Honorien, elle se lance dans sa première exposition de peinture à l’huile. Cette exposition a lieu tout naturellement au centre des Beaux Arts. C’est en 1975 qu’elle participe au festival francophone de l’art à Québec. Après de nombreux voyages culturels en Europe et dans la Caraïbe, cette autodidacte multidisciplinaire valorise son art à travers une production féconde de tableaux en peinture acrylique et à l’huile. Elle maîtrise parfaitement la technique des différentes nuances de sable. Elle se spécialise de plus en plus à la rénovation des statues religieuses des églises. Sa volonté à court terme est de créer un musée qui présenterait l’Histoire de la Martinique à travers des scènes quotidiennes réalisées en tableaux en sable. Son autre souhait est d’assurer la transmission d’un savoir-faire par la création d’une école d’art du sable.